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Scarface The Diary un album CLASSIQUE MORBIDE !!

Houston

Mais que s’est-il passé entre l’album The world is yours sorti en 1993 et The Diary sorti tout juste 1 an plus tard ? The Diary est un album hors du commun et tous les admirateurs de Scarface l’avoueront sans hésiter. Le son, l’ambiance, l’humeur, c’est un album qui vous rentre dans les tripes et vous travaille jusqu’à que vous vous sentiez inconfortable.

Cette journée-là

Dans un premier temps il est important de s’arrêter à la date, souvent les dates de sortie d’albums sont choisies un peu au hasard quoiqu’il y ait toujours une stratégie derrière, comme le vendredi, etc., mais ce que l’on ne peut pas calculer c’est ce qu’il va se passer autour cette journée-là. Si l’on reprend les titres des nouvelles ce 18-10-1994 à Houston, voilà ce qui en ressortait ;

HOUSTON, Texas (KTRK) –– In a city famous for floods, this was one of the worst at that time. It was October of 1994 when a series of meteorological events occurred to trigger a huge rain event which was responsible for at least 17 deaths and millions of dollars in damage.

L’album et la mort ambiante

Le décor est planté pour une sortie d’album dans un chaos des plus total. ce projet commence par une suite de notes au piano comme si Scarface vous disait que la mélodie de votre enterrement avait été écrite, ne vous inquiétez pas, on s’en occupe pour vous. L’obsession de la Mort lui vient de loin et je vous invite à lire nos dossiers sur Scarface. EP01EP02EP 03 Également, cet album est né dû au décès de quelques personnes proche de Scarface. Toute l’imagerie morbide, mais bien réelle était là pour faire de ce disque, une balade morbide.

The White Sheet –

Ce 1er titre porte le nom informel de cette étiquette déposé au pied des cadavres avant qu’ils ne soient expédiés à la morgue. Un titre où la production est archi colorée, très gangsta rap mais ou le fond est archi sombre.https://www.youtube.com/watch?v=UA7MXAynH9k&list=PLvzoTVoLWtoQfF7EgOPtGeljhy5blackz

L’imagerie très américaine

Scarface reprend l’imagerie du gangster classique américain, Jesse James et le colle à sa réalité faisant de lui l’un meilleur storyteller du rap américain. Ce titre par ses riffs de guitares inquiétants maintient une tension palpable tout au long de cette chevauchée.https://www.youtube.com/watch?v=KfWwBzzPCJY&list=PLvzoTVoLWtoQfF7EgOPtGeljhy5blackz&index=4

L’album est un constat

I Seen a man die nous ramène à la réalité de la vie et encore de la mort archi présentes depuis le début de l’album. Également, Scarface nous plonge dans la réalité américaine à travers les médias et le traitement du sujet et également la manière dont ils attaqués violemment le gangsta rap dans la première moitié des années 90.

I could never see a man cry ’til I seen a man die

Publié par

Pite

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