Ty Dolla $in, « LA », l’histoire d’un hymne
Il était une fois Tyrone William Griffin
Artiste aux 1000 tentacules, Ty Dolla $in représente totalement le rêve américain. Né à Los Angeles il sort sa 1re Mixtape en 2011 et avait déjà un temps d’avance sur ce qui se faisait à l’époque. Il hérite de la mélodie gangsta rap de ses prédécesseurs et la mélange avec sa touche club pour créer une identité musicale très singulière. L’artiste Californien se fait les dents sur 9 mixtapes et sort son 1er album en 2015 intitulé ; Free TC en hommage à son frère qui en novembre 2006 se fera incarcérer pour une peine de 67 ans à perpétuité.
L’héritage
Sur cet album figure un bijou, La 1ère chanson s’intitulant « LA » qui reprends sans timidité le flambeau de ce que Tupac avait laissé avec To Live And Die In L.A. Un hymne à la ville des anges aux ailes coupés.
Guests
On retrouve au micro des invités de marque comme ; Brandy, Kendrick Lamar et James Fauntleroy qui à l’exception de Brandy sont pour les deux derniers des enfants de la ville.https://www.youtube.com/watch?v=tpdcmimICDE
Orchestration
On retrouve également dans l’orchestration de ce hit la fameuse Talk box utilisé par le producteur Battle Cat qui dans les années 90 fera l’identité du G funk. Souvenez-vous California love par l’excellentissime Roger ZAPP. Ce son si californien mixé à du Funk et de la Soul qui fera les grandes heures du rap de la cité des anges.https://www.youtube.com/watch?v=5wBTdfAkqGU
La cerise sur le Gâteau
Enfin, des cordes seront rajoutées pour lui amener une amure qui lui permettra de traverser le temps. On parlera certainement encore de cette magnifique chanson en 2040. Les arrangements sont dirigés par le grand Benjamin Wright qui travaillera avec entre autres ; Tempations, Aretha Franklin et Michael Jackson.
Cette chanson est l’hymne des déshérités de Los Angeles, des Bloods et des Crips prient dans un tunnel sans lumière et de toutes les personnes lambda vivant dans cette prison dorée.
SONG EXPLODER
Pour découvrir le reste de l’histoire de ce hit c’est sur Netflix que ça se passe. Le mini documentaire est signé Hrishikesh Hirway.https://www.youtube.com/watch?v=rjIooIOtg4I&list=RDrjIooIOtg4I&start_radio=1
LA, can’t believe I fell in love in the city of LA
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