Les vocations manquées déteignent sur toute l’existence. Honoré de Balzac ; La Maison Nucingen (1838)
Comme si la carrière de Damso n’était qu’une suite d’excuses à sa famille d’avoir tant failli, d’avoir tant échoué. Damso a 28 ans et pense déjà à la fin au fond de lui, tout comme il pense trop souvent à la mort dans ses albums.
Même si sur le 1er morceau de l’album MEVTR (meilleur d’entre vous tous réunis), il clame encore son egotrip et ce besoin si fort de reconnaissance, ce morceau est tout comme 100 % de cet album, un cri de désespoir mis sur des mélodies encore plus saignantes que les mots qui viennent se déposer dessus sans vouloir trop déranger. Néanmoins, on sent que Damso est sur la fin de ses cris de douleurs.https://www.youtube.com/watch?v=T9wpd6m7CC4&ab_channel=Damso-TopicDans le morceau Deux toiles de Mer, Damso exprime en filigrane la volonté de vivre une autre vie et d’enfin tourner une page avec toute sa vie passée ou il n’était pas papa. Le fait de l’être aujourd’hui change toute la dynamique, il n’est même plus Damso mais de plus en plus Williamhttps://www.youtube.com/watch?v=omWpSGzAhas&ab_channel=Damso-Topic
Sa musique traite de la vie et de la naissance en témoigne les noms de ses deux précédents albums, mais avec une aura de la mort enveloppant Damso dans ses pensées et ses peurs.Cet album est beaucoup plus digeste que les précédents bien que Damso est difficilement cernable. Néanmoins c’est ce qui fait le charme du personnage. Il réussit à parler de misère sentimentale et de courses contre le temps d’une plume remarquable.https://open.spotify.com/artist/2UwqpfQtNuhBwviIC0f2ie
La production est complètement incroyable. Entre autres, Jules Fradet qu’il enregistre aussi et fait partie du Studio Planet, studio ou enregistre Caballero et Jean Jass entre autres.Une clope et un thé noir à la Damso…
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