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Derrière l’image de Joy Ride Records

Avec la signature de poids lourds comme White-B et 5sang14, la compagnie de disques du rappeur Loud, Joy Ride Records, est tranquillement en train de devenir le label leader du rap québécois. Mais qui est responsable de ce succès ? Certainement pas juste Carlos Munoz. On vous présente aujourd’hui un autre membre important de l’équipe, Vincent Rochette. Rencontre rapide avec le directeur artistique de Joy Ride Records.D’abord, présente-toi !Vincent Rochette, 22 ans.Tu viens d’où ?De Neuville, originellement. Ça fait deux ans que j’ai déménagé à Montréal pour poursuivremon rêve de devenir photographe professionnel.Oui, on te connaît justement comme photographe, mais tu travailles aussi chez Joy Ride. Tu y fais quoi ?Initialement, j’ai commencé chez Joy Ride Records en tant que chargé des réseaux sociaux (et photographe de Loud), mais ça fait 6 mois que je suis directeur artistique ! Le poste s’est libéré de façon inattendue, et je l’ai pris sans même avoir de formation photoshop, vidéo ou whatever. J’ai tout appris sur le tas. Carlos, qui est directeur de Joy Ride, a vu un certain potentiel en moi !Qu’est-ce que ça fait un directeur artistique ?Il faut créer des projets. On établit la direction artistique d’un projet de A à Z. On supervise, ou on collabore tout simplement avec d’autres directeurs artistiques externes pour bien ‘’market’’ les albums qu’on sort. On travaille sur les covers (pochettes), les flyers de spectacles ou bien les photos de presse !Comme tu as appris sur le tas, peux-tu nous dire quelle est la qualité essentielle d’un directeur artistique ?Être ouvert, et être prêt à faire des erreurs. Jamais avoir peur d’aller chercher de l’inspiration dans des endroits qui ne sont pas nécessairement en lien avec ton métier. Si tu fais une pochette d’album, t’es pas obligé de regarder une pochette d’album pour t’inspirer. Tu peux aller voir des pochettes de livre, des vieux films, peu importe.Est-ce que tu fais des vidéoclips, aussi ?J’ai fait un clip pour Karim Ouellet, mais il ne sortira pas. J’aimerais vraiment en faire un dans un futur proche. Il faut juste que j’aie l’opportunité.Qu’est-ce que tu préfères le plus dans ton travail ?De faire partie de projets qui sont plus grands que moi. C’est un gros travail d’équipe, de collaboration. On touche beaucoup de monde. C’est vu par beaucoup de monde. Pour moi, faire des photos pour des artistes aussi gros que Loud, c’est comme composer de la musique pop. Beaucoup de monde les voient. Beaucoup de monde les apprécient.Comment as-tu commencé à travailler avec Loud ?Je suis allé le rencontrer à un meet & greet pour lui présenter mon portfolio et lui demander s’il est intéressé à ce que je vienne prendre des photos de lui dans ses spectacles à l’Impérial de Québec, où j’habitais. J’ai fait les trois spectacles à l’Impérial. La semaine suivante, j’ai fait les shows à Trois-Rivières, et l’autre semaine, à Sherbrooke. Et ainsi de suite jusqu’au Centre Bell, où j’ai eu une offre d’emploi du label. C’est là que je suis déménagé à MontréalEst-ce que tu travailles avec d’autres artistes que ceux de Joy Ride ?Pas beaucoup : Lary Kidd et Jay du Temple. J’essaie de me concentrer sur bien bâtir mon craft avant de l’exporter vers d’autres personnes.Avec quel artiste aimerais-tu le plus travailler ?Drake, je pense. Faire un genre de tour ou un photoshoot vraiment sick. Ce serait for sure dans mes tops.As-tu quelque chose à ajouter ?Je suis fucking content de ce que je fais. J’ai pu visiter le Québec un peu au travers de mes fonctions, rencontrer plein de monde. J’ai une solide impression de bâtir mon avenir dans l’industrie de la musique.

Publié par

ONZMTL11

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