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G-Eazy, l’envolée d’un artiste surréel !

Le rappeur d’Oakland signe son nouvel album sorti un peu dans une période de déconfinement progressif, mais néanmoins toujours noyé dans un bain de Covid-19 bien brûlant. Ceci donne au projet une fébrilité très intéressante.À l’écoute on rentre directement dedans mais on est plongé dans un univers post rap, post toute finalement, car nous vivons dans une époque post-moderne ou plus rien n’a vraiment de sens et/ou tout est propice à un remodelage finalement.Cet album est tellement hors sentier battu qu’il aurait dû l’appeler Gerald De Riv son nom d’état civil. Tout n’est qu’expérience sonore et musicale.À la deuxième chanson Free Porn Cheap Drugs, on s’attend à ce qu’il commence à rapper après les débuts chantés, mais non ! on ferme les yeux on est transportés dans un univers à la Tame Impala, The XX, Sigur Ros, ce qui peut paraître perturbant, mais à la fois fascinant.https://www.youtube.com/watch?v=9xLIR2UdijcArrivé à la 5e chanson Stan By Me, l’atmosphère se détend et on commence à retrouver un minimum d’espoir comme après le passage d’un orage crispant.Alors que dans le passé le rappeur californien cherchait à se construire une image ou à se raccrocher à des œuvres pour laisser parler son art, sur cet album il se met à nue comme devant une feuille blanche. Le résultat est plus qu’intéressant. Le projet comporte également deux reprises ; Lazarus de David Bowie et Everybody’s Gotta Learn Sometime de Beck.Coup de cœur Had Enough, une track sous fond d’house music berlinois des années 80.https://www.youtube.com/watch?v=Zun_h7eovIMCommandez l’albumhttps://smarturl.it/ESH

Publié par

Pite

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